Infos roman : Titre : MIRAZ, Aube Naissante
Auteur : Yumy Fumyjie
Résume : "Tout n'était que mensonges. Sa vie, ses secrets, ses idéaux. Tant de rêves qui ne réaliseraient jamais. L'existence à laquelle elle aspirait réduit à néant. Quel était donc ce monde ? Un cauchemar, un ennemi ? Ou simplement une chance ? Une échappatoire pour prouver aux autres qu'elle n'était pas banale ? Elle n'en savait rien. Il fallait laisser le temps s'écouler...Et attendre...jusqu'à une réponse..."
Eran était une adolescente ordinaire, une jeune fille avec son histoire, ses secrets et ses rêves. Mais toute sa vie s’effondre le jour où, par hasard, elle surprend une conversation qui lui révèle certains points troubles de son passé. Elle se rend compte que l’existence qu’elle menait était un mensonge montait de toute pièces et réalise que la vie a laquelle elle aspirait ne lui a jamais été destiné. Elle découvre un monde qu’elle ne soupçonnais pas et que tout humain digne de bon sens ne croirait pas. Eran se laisse pourtant embarquer dans une aventure extraordinaire, qui la mènera sur le monde de Kiakristalan, où elfes, fées, dragons et autres créatures peuplant votre imagination ne sont plus mythes, mais réalité. La jeune fille réalisera vite que l’avenir de cette planète repose entre ses mains. Elle est la Miraz, la fille de Lumière, l’être attendu de tous. Mais elle ne se rend pas compte du pouvoir immense, terrifiant et pourtant fascinant qui grandit en elle. Un pouvoir tout juste naissant…
Passage :"C’était le capharnaüm total ! Les élèves s’égaillaient dans tous les sens, les Maîtres professeurs essayaient en vain de les rassurer. Rien à faire ! L’anarchie régnait dans la salle.
Les gardes royaux résistaient à l’ennemi par tous les moyens en leur possession ; ils tentaient de le faire battre en retraite. Mais l’adversaire semblait plus malin, plus vicieux et plus dangereux que ce qu’ils côtoyaient d’ordinaire.
Eran, elle, s’était réfugiée derrière un pilier de pierre et jetait régulièrement un regard sur la scène.
Soudain, la troupe de gardes se divisa pour laisser passer un homme.
Le roi en personne. Grand, aux cheveux longs d’un blond incendiant, il était d’une beauté irréelle. Mais il était jeune. Son age devait avoisiner les vingt ans.
Ses yeux bleu océan scrutaient d’un regard glacial l’adversaire.
Le monarque tendit les bras vers ce dernier et un jet d’eau puissant et destructeur naquit au milieu de ses mains. L’ennemi l’évita au dernier moment en se jetant au sol. Il se releva aussitôt et riposta par un rayon magique rougeoyant.
Attaques surnaturelles et luttes aux mains s’en suivirent. Le roi était fort, mais l’adversaire encore plus. Eran devina que celui-ci allait gagner.
Alors, elle sortit de sa cachette et se précipita aux cotés du roi. Ce dernier la regarda en fronçant les sourcils. L’ennemi, surprit par sa venue, s’immobilisa.
La jeune fille ne prit pas la peine de s’expliquer et fit jaillir de ses mains un halo blanchâtre. Rapidement, le nimbe de lumière se transforma en un rayon dévastateur qui fusa vers l’adversaire. Dans un hurlement de souffrance, ce dernier perdit un membre. Mais Eran ne s’arrêta pas. Une flamme plus vivante et plus farouche que jamais rougeoyait à l’intérieur de ses prunelles. Le jet de magie éclaira la salle entière. L’ennemi, à la vue de cette lumière pure, se recroquevilla sur lui-même et cacha ses yeux de sa main. Cela ne suffit pas. Comme s’il avait été fait de papier, il brûla littéralement sur place. En quelques secondes, il ne resta de lui qu’un tas de cendre, qui en un courant d’air, s’échappa par les fenêtres ouvertes et s’éparpilla aux quatre vents.
Le silence se fit dans la salle. D’un coup, la vue d’Eran se brouilla. Puis une douleur immense lui déchira la poitrine. Comme si on lui arrachait son propre cœur. La jeune fille sentit ses membres fondrent, et un million de picotements lui démangèrent la peau en un instant. Que se passait-il ? Elle n’en savait rien. Mais sa souffrance était invivable. Elle bascula en arrière en hurlant, mais le cri qu’elle émit n’était pas humain, non. C’était un cri d’oiseau.
Elle sentit de solides bras la rattrapait avant qu’elle ne touche le sol. Et puis, ce fut le noir.